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PRCF 66, adhérent du Pôle de Renaissance Communiste en France

L'U.E.C. (31) appelle à abattre l’U.E. et l’Euro !

17 Juillet 2015 , Rédigé par PRCF 66 - Pyrénées Orientales Publié dans #EUROPE : en sortir - s'en sortir

L'U.E.C. (31) appelle à abattre l’U.E. et l’Euro !

 

Les faits récents, nous obligent en tant qu’étudiants communistes à réagir. Nous nous saisissons de cette date symbolique qu’est le 14 juillet, jour de fête nationale, pour le faire, car la réponse au référendum grec nous montre qu’il reste encore bien des Bastilles à prendre.

Le 14 juillet 1789, nos pères prirent la Bastille des mains des monarchistes, cet « air de liberté » allait permettre la naissance de notre République. C’est ainsi que les opprimés de l’époque (paysans, artisans, bourgeois, militaires…) prirent les armes contre leurs oppresseurs (aristocrates, monarchistes et clercs). Or, même si nous savons que cette Révolution ne s’est pas toujours écrite à l’avantage des classes populaires notamment après l’installation au pouvoir de la bourgeoisie la plus aisée, qui n’a pas hésité à assassiner les amis et défenseurs du peuple qu’étaient Marat, Robespierre ou encore Saint-Just. Elle reste un des plus beaux exemples, de ce que le peuple peut réaliser : l’accomplissement de ce que certains ont considéré à l’époque comme une utopie.

Aujourd’hui, nous sommes donc le 14 Juillet 2015 et de tout cela que reste t-il à célébrer ?

Cette année, ce 14 juillet marque l’anniversaire d’un des symboles de la Libération, puisqu’il qu’il y a 70 ans après quatre ans d’occupation c’est en nation libre et souveraine que la France célébrait sa fête nationale. Libéré des armées allemandes, le peuple français pouvait de nouveau scander sa devise révolutionnaire : « Liberté, Egalité, Fraternité » et pouvait porter fièrement le drapeau bleu,blanc,rouge, symbole du pouvoir du peuple sur le pays.

Cette période devait graver la nécessité pour les peuples de disposer de leur souveraineté nationale et populaire. C’est du reste, aussi cette volonté portée par le Conseil National de la Résistance, qui étaitt au cœur des réclamations des Algériens massacrés à Sétif.

Au delà de ça, les acquis de la Révolution et de la Libération semblent bien loin. D’abord, l’aspect populaire de cette célébration  en est aujourd’hui gommé non pas par le défilé militaire comme certains pourrait le prétendre, mais bel et bien par la parade de nos dirigeants et de leurs invités. Cette année, notre président a ainsi convié son homologue mexicain, le président Enrique Peña Nieto, celui-la même qui sous la tutelle des réseaux mafieux et du gouvernement États-uniens viole les droits de son peuple, à l’image de la tragique disparition de 43 de nos camarades étudiants mexicains.

Il en va de même pour les acquis de la Libération, alors qu’il y a 70 ans le CNR proclamait la nécessité de rendre au peuple leur souveraineté, aujourd’hui on nous impose une Union Européenne, qui s’assure de son espace vital par le canon -pensons à l’Ukraine ou a la Lybie-, par autoritarisme -n’oublions pas le non de 2005- et l’hégémonie intellectuelle du libéralisme. Le dossier brûlant de la Grèce en est encore la preuve, outre le fait que le parti progressiste Syriza avait déjà cédé à l’austérité qu’on lui sommer d’imposer à son peuple, voici que certains membres de l’Eurogroupe voulaient faire payer les Grecs de leur affront en ayant par la voie de la démocratie osé exercer leur souveraineté. Les dirigeants allemands en tête de file, ont-ils sans doute oublié bien vite que malgré leurs crimes de 1945, les Grecs avaient, eux, accepté d’annuler la dette allemande en 1953, moins de dix ans après la fin de la guerre.

Mais la situation grecque a aussi pour mérite de ne plus laisser aucune place aux doutes: l’Union européenne est bel et bien intrinsèquement capitaliste, et ne prévoit aucune place pour la démocratie. En son sein, une politique au profit du peuple plutôt qu’à celui des entreprises semble dès alors impossible. Cette Union Européenne et cet Euro sont et resteront, jusqu’à ce que les peuples souverains les abattent comme jadis les privilèges et la monarchie, les armes du libéralisme financier.

Nous étudiants communistes engageons toutes nos forces dans la lutte contre le capitalisme, d’abord en s’opposant aux mesures austéritaires imposées aux étudiants européens, ces mesures ne visant juste qu’à renforcer une lutte des classes ou seule  « l’élite » aurait accès au savoir. 

Mais aussi, nous exigeons des droits pour les étudiants, comme un salaire étudiant, afin de faciliter l’accès à des formations de qualité pour ceux qui seront les travailleurs de demain.

Bonne fête nationale à tous !

L'U.E.C. (31) appelle à abattre l’U.E. et l’Euro !
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