Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
PRCF 66, adhérent du Pôle de Renaissance Communiste en France

Le Racisme de l’État d’Israël, par Israël SHAHAK

24 Avril 2018 , Rédigé par PRCF 66 - Pyrénées Orientales

Le Racisme de l’État d’Israël, par Israël SHAHAK

Source : L'amer dessous des cartes

https://explicithistoire.wordpress.com/re-histoire/israel-shahak/

 

NOTE DE L’EDITEUR : « L’auteur de ce livre est menacé de mort par des fascistes israéliens ! Il dénonce les tortures, les destructions de villages, la discrimination raciale, l’expropriation des terres arabes, l’occupation sauvage et la répression. Oui tout cela se passe en Israël ! Pour le croire, il faut lire ce terrible témoignage qui révèle pour la première fois la face cachée d’Israël. »

Qui est Israël Shahak ?
« Le racisme de l’Etat d’Israël », écrit en 1975 par le président de la Ligue israélienne des droits de l’homme (élu à ce poste en 1970), décrit la réalité intérieure en Israël, qui n’a guère changé depuis, et dénonce les tortures, les destructions de villages, la discrimination raciale, l’expropriation des terres arabes, l’occupation sauvage et la répression. Son auteur, Israël Shahak, nommé en 1973 professeur titulaire à l’université hébraïque de Jérusalem, est né à Varsovie en 1933. De 1939 à 1945, il a vécu sous le régime nazi et, particulièrement, a passé deux années (1943-1945) au camp de concentration de Bergen-Belsen. Il est arrivé en Palestine en 1945, et termine en 1951 ses études secondaires, avant d’accomplir son service militaire obligatoire dans l’armée israélienne de 1951 à 1953. Il obtient son agrégation et son doctorat en chimie organique à l’université hébraïque de Jérusalem en 1963 et fait des études supplémentaires à l’université de Stanford en Californie. Son combat actif dans la lutte pour les droits de l’homme commence en 1968. En 1990, il critique fortement le « processus de paix » d’Oslo, le considérant comme « une fraude et un véhicule pour rendre l’occupation israélienne plus efficace ».
Citons parmi les autres publications de l’auteur : « Jewish History, Jewish Religion : The Weight of Three Thousand Years » (Pluto Press, 1994) – peu de mois après la sortie de ce livre, le Premier ministre Yitzhak Rabin a été assassiné, en novembre 1995, par un étudiant juif orthodoxe – , « Israeli Nuclear and Foreign Policies » (Pluto Press, 1997) et « Jewish Fundamentalism in Israel » (Pluto Press, 1999). Israël Shahak est décédé en juillet 2001 à Jérusalem, suite à des complications causées par un fort diabète.

La Ligue israélienne des droits de l’homme
La première partie de ce livre est consacrée à la présentation de la Ligue israélienne des droits de l’homme et des pressions qu’elle rencontre dans l’exercice de ses fonctions, aussi bien de la part de la classe politique que de la presse, citant une tentative de récupération de cette Ligue par le parti travailliste israélien en 1972, financé essentiellement par l’ « Appel juif unifié » des Etats-Unis. Un an auparavant, elle seule avait dénoncé, entre autres, les exactions dans la bande de Gaza, et parlé du cas de Abu Zuneima, camp de concentration dans le désert du Sinaï, où des familles entières – enfants et bébés compris – de fedayins n’ayant pas été capturés, étaient envoyées pour faire pression sur eux.
Revenant au financement du parti travailliste, le professeur Shahak écrit : « La plus grande partie des fonds acquise par le parti travailliste provient des différents appels, dits « charitables », lancés à l’étranger et déductibles des impôts des pays respectifs où sont lancés ses appels, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France. La principale source est l’ « Appel juif unifié » des Etats-Unis, par ses versements à la Fédération sioniste et à l’Agence juive, toutes deux contrôlées par une coalition de partis politiques, dont le parti travailliste est le chef… Ces fonds proviennent ainsi, indirectement, des revenus de tous les citoyens des pays dont les impôts sont si élevés qu’ils peuvent financer des oeuvres « charitables » qui corrompent et pervertissent des associations indépendantes en Israël. J’ai dit que c’est du gangstérisme politique. Mais je voudrais bien faire comprendre que c’est un gangstérisme sans précédent… Même Al Capone n’a pas revendiqué ce privilège. »

Les crimes
La deuxième partie du livre porte sur les crimes perpétrés par l’armée israélienne, détaillant des cas de répression, d’occupation et de torture, dénonçant les conditions de vie dans les prisons israéliennes ainsi que l’administration des « territoires occupés », et abordant la question des villages arabes détruits : « La vérité sur les populations arabes, telles qu’elles existaient sur le territoire de l’Etat d’Israël avant 1948, est l’un des secrets les mieux gardés de la vie israélienne… Ce silence, bien sûr, a pour but l’authentification du mythe, accepté officiellement, « d’un pays désert »… Cette falsification est, à mon avis, d’autant plus grave qu’elle est presque universellement admise hors du Moyen-Orient. Etant donné que les villages arabes furent presque toujours détruits, complètement, avec leurs maisons, leurs clôtures, et même leurs cimetières et leurs tombes, pas une pierre n’étant restée visible, les visiteurs peuvent accepter l’idée qu’il n’y avait là qu’un désert. »

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article